𝐍𝐞 𝐩𝐥𝐨𝐧𝐠𝐞𝐳 𝐩𝐚𝐬 𝐥𝐞 𝐥𝐨𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥'𝐢𝐦𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 !
A quelques jours du second tour, et face à une probable absence de majorité absolue à l'Assemblée, il faudra être transpartisan sur le thème du logement.
𝐏𝐚𝐫𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐞 𝐩𝐢𝐫𝐞, 𝐜𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐭𝐫𝐨𝐢𝐬 𝐚𝐧𝐬 𝐝'𝐢𝐦𝐦𝐨𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞.
Cet immobilisme qui paralyse tout un secteur et conjugue aujourd'hui immobilier et licenciements : Promoteurs, entreprises de BTP, agences immobilières, études notariales, diagnostiqueurs, ...
Cet immobilisme qui aggrave, aujourd'hui et chaque jour un peu plus, les difficultés des ménages à se loger, quels que soient leurs revenus. Parce que les acheteurs d'aujourd'hui étaient les locataires d'hier, eux même souvent locataires d'une plus petite surface avant hier. Il n'y a plus de turn-over.
Cet immobilisme qui détournent les bailleurs de l'investissement locatif de longue durée, à cause de son carcan juridique, de sa fiscalité, de ses contraintes, et assèche encore davantage une offre déjà timide.
Cet immobilisme qui fait condamner l'état face au droit au logement opposable, dont les demandes ont explosées, mais dont les réponses n'existent plus, et dont le coût pour les finances publiques s'envolent.
On pourra chercher à contraindre toujours plus la location de courte durée, encadrer les loyers ou refuser les expulsions, mais la vérité sera toujours la même : Tant qu'on ne s'attaquera qu'aux conséquences, on ne traitera jamais la cause. Il serait temps de se demander pourquoi le taux de logements inoccupés a bondi de + 90 % en 20 ans.
Frédéric GARNIER